Daphné Admin
Messages : 695 Commentateur : 5784 Réputation : 2 Date d'inscription : 13/01/2010 Age : 27 Localisation : loin
Feuille de personnage RPGiste: 1
| Sujet: mon nouveau roman Ven 26 Fév - 20:31 | |
| Voilà, on a décidé de faire ça pendant les vacances. Je n'arrête pas mon autre truc pour autant mais je vais changer les date ... En tout cas, je ne vais pas m'embrouiller. Disons que ce sont deux histoires différente. En tout cas, le scénario est de moi et l'écriture aussi. Les dessins seront de Théo et seront nombreux. Je les mettrais directement ici en spoiler. On a eu l'idée de ce style d'histoire en dessinant. Je me suis mise à dessiner un cadavre et lui aussi. le scénario a donc fusé dans ma tête alors... Ben voilà quoi n.n j'espère que vous ne serez pas trop dessus mais c'est peu médiocre. Bon, pour l'instant il ne se passe rien. C'est pour tout implanter. Chapitre I. - Spoiler:
Première fois que je vais voir ma famille, première fois où mon regard croisera celui des miens, première fois où je les verrais. Et dire que ce n’est même pas moi qui ai fais le premier pas. Ce sont deux gamines de six ans. J’ai moins de courage que deux gamines de six ans Et bien, disons plutôt que le courage s’efface peu à peu. Que l’âge efface toute notion de force, que nous devenons peu a peu de timide êtres et que nous ne cherchons plus le rapport avec ce que l’on n’aurait jamais du quitter. Pas tout à fait la première fois. Mais, disons que je ne m’en souviens plus. Je dois être l’une de leur cousine éloignée vu que j’ai les mêmes arrières grand parents. Oui, c’est sûrement ça, ma grand-mère est sûrement la sœur de leur grand-père qui sera lui aussi présent. Je regarde l’invitation rose bonbon que j’ai reçu depuis une semaine. Je me demande une dernière fois si je dois y aller, si je serais mise à l’écart. Je me demande une dernière fois si je dois sortir du taxi pour conserver mon amour propre. Mais non, j’ai déjà acheter leur cadeau. On ne peut pas refuser de venir à un anniversaire.
Mon taxi avance dans une plaine loin de tout. Oui, cela doit faire plus de trois heures que nous n’avons pas vu d’autres signes de vie que de petites maisons isolées appartenant à tel ou tel autre fermier de la campagne. Il pleut à tout rompre. Je regarde cette eau tomber. Il n’y a pas de vent, les gouttes tombent à la verticale. On doit pourtant avancer très vite, les gouttes s’écrasent sur le par-brise à une vitesse étonnante. Le taxi dans lequel je suis a une vitre qui me sépare du conducteur. Elle est transparente. Je peux voir la route ce qui m’empêche de vomir. Et oui, cela m’arrive souvent en voiture. Je fixe la route pour anticiper les mouvements du véhicule, ainsi, je ne ressens pas les secousse et mon ventre ne tremble pas et donc la nourriture ne remonte pas. J’ai donc bien fais de choisir ce taxi. Il avance a une bonne vitesse, je serais donc bientôt à destination.
Voilà, je suis devant cette grande maison que je n’avais encore jamais vu. Apparemment , elle appartenait à mon arrière-grand-père. Je paye mon taxi. Et m’avance vers la grande porte. Aucune sonnette, seulement une lion qui tient un loquet dans la gueule. Effrayant, je ne suis pas habituée aux anciennes maison, j’habite dans le grand appartement de Paris et je ne vais que rarement à la campagne. Je frappe, et, deux fillettes de six ans me sautent dessus immédiatement. « C’est elle, c’est Julie ! dit la première _Je t’avais bien dis qu’elle viendrais ! dit la seconde à un vielle homme. _Bonjour, Julie, je t’ai déjà vu mais, tu ne dois pas me reconnaître. Tu devais avoir deux ou trois ans à l’époque. Et tu tais tout aussi mignonne. _Elle est venu, elle est venu ! s’écrient les deux petites jumelles. _Bonjour à tous. Dis je en embrassait chacun d’eux. Et joyeuse anniversaire ! Anna et Manon, c’est ça ! _Oui, c’est bien ça ! répond l’une des fillettes. Je tends le cadeau que j’avais acheté aux deux petites mignonnes. _Oh ! Merci !
Elle sont si mignonnes. Brunes aux cheveux longs. Leurs grands yeux verts ont un regard si brillant. Leurs petites robes noirs leur vont à ravie. Elles se ressemblent tant qu’on ne pourrait les différencier sans les avoir connu avant. Il y a également un grand-père, c’est sûrement le frère de ma grand-mère. Oui, je trouve qu’ils se ressemble. Je connais bien les petits yeux de ma grand-mère qui vous regardent avec un regard chaleureux. Il devait être grand il y a un certain temps mais son dos c’est voûté. Ses cheveux ont blanchis et cet homme porte de petites lunettes rondes. Une femme se dirige vers nous. Elle est blonde aux yeux verts. Son rouge à lèvre est tenace et renforce son magnifique sourire. _Du calme les filles ! Oh, tu es arrivée ! Bonjour ! Comment vas tu ? _Très bien madame ! Le voyage a été très bon ! Dommage que cette pluie persiste tant ! _Oui. Viens, je vais te montrer ta chambre. J’ai menti, j’aime la pluie, dans ma ville il pleut sans cesse . J’aime la pluie, elle me rassure, ce rythme me met bien a l’ aise. Je me promène en bottes tous les jours après les cours allant chez mes amies ou regardant les passants. Je monte dans un grand escalier. La rampe en bois est taillée de fleurs. Je pose mes mains dessus, c’est magnifique ces formes datant d’il y a tant de temps. Je regarde la fenêtre de l’escalier. Le jardin est immense, je vois la forêt qui entoure la propriété. Les arbres sont presque tous des conifères. C’est donc très dense même aujourd’hui en pleine hiver. « Elle est grande n’est-ce pas ! me dit la ravissante dame. Je la connais très bien, j’ai souvent joué à cache-cache avec mon frère dedans. Mais bon, il faut que tu installe tes affaire. » C’est vrai, je dois rester une semaine. J’avais totalement oublié. Mon sac et toujours dans ma main. Je n’ai pas perdu la tête, je savais bien que mon bras me tirait. Quelle idiote, me croire folle pour si peu, et ne même pas regarder autours de moi. « Voici ta chambre, elle n’est pas très grande mais, le chauffage marche bien dans celle là et le placards sont grands. » Pas très grande, mon œil immense oui ! Bon, quand on voit la taille de la « maison », on dirait plutôt un château ! Il est vrai qu’il fait chaud. En tous cas plus qu’en bas ou dans l’escalier. Je baisse un peu le chauffage, c’est vraiment trop fort pour moi. Je range toutes mes affaires. Mes quelques livres sur ma table de nuit et mes habits dans la commode. Je descends dans le salon. Il sont beaucoup mais plus d’adultes que je n’aurais pensé. Aucun autre enfant que les deux petites jumelles. Et bien ! Ils n’ont pas beaucoup de descendants ! A part moi, il sont neuf. Cinq que je n’avais pas encore vu. Soupe puis fondue savoyarde. Miam ! Très bon. Peut être un peu trop alcoolisée la fondue.
A la fin du repas, j’en ai appris beaucoup. Le grand-père a eu trois enfants. Tous présents. Catherine Deguin mariée à Damien Deguin. C’est elle la mère des jumelles. C’est pour cela qu’elles ont les mêmes yeux. Mais aussi son frère, Jean Ledain apparemment encore seul à Quarante-deux ans. Bon, et pour finir Sarah Martin mariée avec Clément Martin. Le grand-père est tenant d’une immense fortune. Disons comme cela que se enfants pourraient en hériter à sa mort. Et que si ils sont si gentils avec lui, c'est peut être pour une plus grosse par de l'héritage. Bref : Une famille de bourgeois, ne manquant pas d'argent.
Le dessert, un gâteau, des bougies. douze au total. Les petites n'ont pas douze ans, c'est juste qu'elles sont deux. Douze bougies qu'on ne peut pas éteindre. Bonne farce. Les petites sont essoufflées, les bougies ne cessent de ce rallumer. L'une des deux finit par anoncer : "Et bien, si vous êtes des tricheures, nous aussi !" Et l'autre éteint les petites flemmes après avoir humidifié son doigt. Ils rient, j'en fais autant. La meilleure chose pour être aimer des autres, c'est de commencer par les imiter. Après, vous pouvez vous différencier. Mais seulement une fois la phase de début terminée.
Elles ouvrent leurs cadeaux : poupées, jeux vidéos. Et les livres que je leur avais apporté. Gâtées et adorées ces petites dis donc ! Un bisous à chacun de nous et on peut attaquer le dessert. Pièce montée au chocolat. Miam !
Et bien, ils en ont une grande télé ! Je n'aurais pas pensé. Apparemment, le grand-père est un fan de documentaires. Personnellement, j'aime bof mais bon, à lui de voir. Les petites regardent les dessins animés. Et dire que j'ai pu aimer ça moi aussi ! C'est hallucinant comme les goûts changent avec le temps. Je suis fatiguée, la route a été longue. "Ding dong" On "sonne". Je ne savais pas qu'on attendaient quelqu'un d'autre !
Chapitre II. - Spoiler:
Je regarde ma montre : 17 heures 30 ! Et bien ! Je vais arriver à la bourre ! Il n'y avait pas d'autres trains pour la journée et on arrivent pas en un jour en avance, question de principe. JE tente d'appeler là bas pour prévenir de mon retard. Pas de réseau. Et bien, je me rends bel et bien dans un trou paumé ! Espérons au moins qu'ils ont internet sinon, j'imagine pas la semaine que je vais passer ! Parmi des gens que je n'ai jamais vu.. Super ! Pfft ! Je ne voulais pas y aller moi ! Bon, on peut dire que je fais ça pour ma mère, il était prévu depuis longtemps qu'elle se rende à l'anniversaire des filles de sa cousine, Catherine, pour rétablir des relations familiales. Je ne l'ai jamais vu et je n'aurais jamais voulu la voir si on ne m'avais pas forcé. ah là là ! Il va y avoir que des vieux bof. Mais non, qu'est-ce que je raconte ? Je suis invité à l'anniversaire de deux gamines de six ans quand même ! Elles vont sans doutes être contentes elles de ma venue. Je regarde dan mon sac, prends un jeu vidéo et me mets à jouer.
Voilà, je suis à la gare. Le train ne va pas plus loin, je vais prendre mon taxi que ma mère avait déjà appelé une heure avant mon départ pour que tout soit prêt. Il est là, il m'attend juste devant la gare. Je sais que c'est le miens, il y a écrit Cément Joulode dessus.
Enfin arrivé ! Et bien, c'est pas trop tôt ! Je mets ma capuche, il pleut à torrent. Je paie mon taxi et gravit l'escalier de pierres qui mène à la porte d'entrée. Et bien, c'est rappé pour l'ordi je pense : même pas de sonnette, juste une sorte de lion en fer pour frapper à la porte. Je toque donc, portant sur moi une demi tonne de sac.
Ce sont les petites qui m'ouvrent. Elles regardaient apparemment un dessin animé vu qu'une grande télé est allumé. Super, une télé ! Cette maison est moins coupée du monde que je le croyais. Et ben, il ne m'ont pas attendu pour le gâteau ! Ils ont bien fait quand même ! J'arrive disons, 3heures à la bourre pour être gentil, style ils vont m'attendre. Je rêve moi !
Voilà, ils se sont tous présentés et je suis déjà rendu au dessert. Cool ! Ils sont gentils en fait ! Et puis, les jumelles sont très ouvertes sur les autres et arrêtent pas de parler dis donc ! Disons qu'elle sont mimi à craquer et que si toutes les filles étaient comme ça, le monde, ce serait le paradis ! Et aussi, je suis pas le seul invité. Il y en a une autre, Julie je crois. Elle m'a l'air timide et écoute la conversation depuis tout à l'heure. Elle n'a ouvert la bouche que pour se présenter et boire un verre d'eau. J'espère que c'est pas une de ces intellos qui ne vous décochent pas un mot. Ils sont tous intéresses par moi. A croire qu'ils ne préfèrent pas trop parler de l'histoire de leur famille. Je pense que c'est pour ça que l'autre invitée ne décoche pas un mot ! Ils ont du l'assaillir de questions avant mon arrivée, c'est pour ça qu'elle ne veut plus parler, elle doit avoir peur de ce répéter vu qu'elle leur a déjà tout dit. La mère des jumelles me demande si je veux voir ma chambre. Je hoche la tête, j'espère qu'elle ne sera pas trop craignoce vu que je reste là une semaine.
ça va, elle est grande mais bon, niveau déco, y'a mieux, faut avouer., je fourre mes affaires dans les placards et sors dans directos faire une inspection des lieux. Bon déjà, après la porte de ma chambre, si je sors, il y a une grand pièce de vas et viens donnant sur l'escalier et un grand nombre d'autres portes, c'est sans doute des chambres comparables à la mienne, je frappe à la porte à côté, histoire de faire genre de me suis gouré si il y a du monde, non, personne. J'entre. Alors là, c'est certain, c'est celle de l'autre invité, on voit bien que ce n'est pas la chambre d'un habituée de la maison, ses livres sont ceux qu'on étude dans mon collège, des romans historiques, quel ennui !
"Tu es là ? Je me suis sans doutes trompée de chambre, je suis désolée, j'étais persuadée que c'était la deuxième porte à droite mais, j'ai pu me tromper. _Non, c'est la tienne, je suis passé pour faire une inspection des lieux. _Et bien, je t'invite à venir te laver les dents en bas, j'étais partis chercher ba brosse à dents, les jumelles nous attendent en bas pour cela, dépêche s'il te plait"
Je repars dans ma chambre, prends ma brosse à dents et rattrape l'autre fille dans l'escalier. Arrivés en bas, les jumelles nous montrent toutes fières, qu'elles connaissent la maison comme leur poche. Dans la salle de bain, la baignoire est grande, bizarre, surtout sa forme, je sais pas, je me baignerais jamais dedans, elle m'a l'air crasseuse, elle ne l'est pas en vrai, c'est simplement un aspect. Pendant trois minutes, personne ne se dit rien, on se regarde, se fixe, les jumelles, elles se ressemblent dis donc. C'est bizarre, j'en avais jamais vu des jumelles avant.Seul leurs regards semblent différer. Je me couche, j'ai tout prévu, mes jeux vidéos et tout le reste. Ce soir, je suis fatigué, sais pas pourquoi, j'ai peut être trop joué à mon nouveau jeu dans le train et puis bon, il est presque minuit.
Toc toc toc. C'est qui ? Je regarde ma montre : 2 heures du mat' ! Non mais c'est quoi ce délire ! Qui frappe à cette heure ?
Chapitre III : - Spoiler:
Nous venons de recevoir un nouveau venu, il se nomme Clément apparemment. Il doit avoir un peu près le même âge que moi. Les membres de la famille le fusent de question, comme moi à mon arrivée. C'est bizarre, on ne voit que la moitié de son visage. Une mèche en cache la partie supérieure. C'est la mode également dans mon collège, je ne pensais cependant pas qu'un membre d'une famille qui semble si noble en porte une. Bon, c'est lui qui fait ses choix et cela ne me regarde absolument pas. C'est un ados, ça se voit très bien : haut à capuche, jean descendant trop bas, et ces cheveux gras qui me caractérisent également. Il monte dans sa chambre accompagné de la mère des jumelles qui lui montrera le chemin. De grandes fenêtres ornent les mûrs, la lumière blanche de la lune entre dans la pièce et nous donne une impression rassurante. Pour moi en tout cas, je me dis qu'elle veille sur moi, car elle, je la connais, je la vois tous le soirs, je la regarde et elle me regarde à sa façon. Quelques nuages la cache, elle n'est donc plus pleine et sa partie inférieur est cachée. Rien de grave, le vent poussera ces quelques cumulus bien vite. La pluie n'a pas continué à tomber, elle s'est arrêtée il y a moins d'une heure. Bon, et bien, je dois aller retrouver ma chambre désormais. Oui, on me le signale. C'est vrai qu'il commence à se faire tard, mes paupières s'alourdissent peu à peu. Je monte, me dirige vers ma chambre, la deuxième à droite je crois. Je rentre. Tiens, j'ai du m'être trompé. Il y a déjà quelqu'un dans cette chambre, c'est Clément. Désolée, je lui affirme :
"Tu es là ? Je me suis sans doutes trompée de chambre, je suis désolée, j'étais persuadée que c'était la deuxième porte à droite mais, j'ai pu me tromper. _Non, c'est la tienne, je suis passé pour faire une inspection des lieux. me répond il. _Et bien, je t'invite à venir te laver les dents en bas, j'étais partis chercher ma brosse à dents, les jumelles nous attendent pour cela, dépêche toi s'il te plait"
Je prends ma brosse à dents vert pomme dans ma trousse de toilette, sors de la chambre et m'engage vers l'escalier, Clément me rattrape, ce dès que j'ai franchis la seconde marche, il me double et nous descendons tout deux le grand escalier.
Je remonte dans ma chambre mes dents sont blanches comme le marbre froid. Il est tard pour moi, je suis matinale et me couche donc tôt. Je gravis les marches, ouvre la porte de ma chambre, personne dedans cette fois, je vais pouvoir dormir tranquille. Ma chemise de nuit est d'un beau blanc, des boutons ornent le buste. Je l'aime beaucoup, sauf peut être cette dentelle dans le bas, oui, c'est démodé depuis un certain temps déjà. Je me blottis dans ce lit douillet trois épaisseurs je pense, une est en laine, en tout cas ça pique ! Heureusement, un drap blanc me sépare à cette épaisseur si bien que seul mon cou est en contacte avec. Mes paupières s'alourdissent, j'ai oublié de dire bonne nuit au grand père, je m'excuserai demain.
La pluie tonne contre les volets, suis-je endormie ? Est-ce un rêve ? Ce bruit est si réel, il ne pourrait pas l'être autant si je rêvais, il est persistant et entêtant. Je ne veux pas ouvrir les yeux car si je le fais, je ne pourrais pas me rendormir de si tôt. J'attends, tentant de retourner dans un profond sommeil mais ce, sans succès. Le bruit persiste, cela m'empêche de me rendormir. Une heure a du passer, je ne risque plus de me retourner dans les bras de Morphée désormais. j'ouvre mes yeux et regarde le noir qui m'entoure, mes volets claquent de plus en plus, la tempête doit entourer la maison. Quelques arbres de la forêts ne devraient pas résister à cette nuit, à l'aube, nous retrouveront leurs cadavres, déracinés ou déchiqueter, le spectacle ne sera pas très beau. Récapitulons : je dormais, je me suis réveillée, et je suis dans de beaux draps (dans les deux sens) si je conte me rendormir. Et bien, il faut que j'allume cette lampe, qui envahira la pièce avec sa lumière persistante. Je le fais, mes yeux se ferment automatiquement, pas besoin de leur en donner l'ordre, c'est un des reflex humains, rien à y faire. Peu à peu, ils arrivent à s'ouvrir et je regarde autours de moi. Cette chambre est toujours la même, c'est bien simple, elle n'a pas changé pendant la nuit. Heureusement d'ailleurs ! Il ne manquerais plus que ça, des fantômes ! Mais non, ce n'est pas les fantômes que je dois lire, c'est le gros livre historique que je dois avoir finit à la fin de la semaine, pour retourner en cours de français. Et bien, disons qu'il est gros trop gros, et trop ennuyeux ! Je lis donc seulement dix page et ce lentement, très lentement, comment voulez vous que je me mette dans un livre écrit pas des historiens sur Charlemagne ! Et encore, si ça s'était vraiment passé ! Mais cette histoire n'est qu'une fiction, casée sur des faits réels, et ils osent nous donner interrogation là dessus, non mais ! J'arrête de lire, je n'en peu plus de cette intrigue sans valeurs ! Et j'essaye d'imaginer la sorte d'évaluation que va nous faire le professeur dessus, un résumé ? un passage à raconter ? Et si il nous faisait la coup de devoir dire si on a aimé ou non ? Alors, là (pardonné cette expression) ce serait le ponpon ! Alors, il y aura trois parties d'élèves pour ça, ceux qui diront qu'ils ont aimé (les hypocrites en gros), ceux qui diront qu'ils n'ont pas aimé (les honnêtes) et ceux qui mettront au pifomètre ce car ils n'ont pas lu le livre. Je me demande si je ferais pas partis de cette troisième et dernière partie, oui pourquoi pas ? Comment arriverais-je un finir un tel livre? Que faire maintenant, compter les moutons ? Non, depuis que je ne dors plus assez, ça ne marche pas. Je n'en peux plus, j'ai peur, de ce vent qui tonne contre cette fenêtre, de cette maison inquiétante trop grande et trop vielle pour moi, de ces gens trop gentils et trop inconnus. J'entends des pas dans le couloir. Je ne sais pas si la personne veut masquer le bruit mais en tous les cas, cela parait impossible, le parquet doit être de ce bois qu'utilisaient les anciens samouraï pour prendre les voleurs qui s'introduisaient dans leurs temples. Le genre de truc que l'on ne peut pas vaincre. Maintenant j'attends, je ne peux pas sortir de ma chambre si un membre de la famille est dans le couloir, j'ai trop peur de cela. La seule personne de cette maison que je pourrais aller voir c'est Clément, simplement car c'est le seul à ne pas être de la famille proche. Je pense aux gentilles jumelle et commence à m'imaginer des chose. Non et non ! Je ne vais pas faire un cauchemar par dessus le plancher ! Ma vessie est pleine, je dois aller aux toilettes. Je prends mon courage à deux mains et sors de ma chambre, je me dirige vers les cabinet et en ressort aussi vite que possible (après m'être soulager bien sûre). Je suis certaine que je ne pourrais pas me rendormir toute seule. Je toque à la porte, pas la mienne bien sûr mais la voisine, celle de Clément.
Dernière édition par Daphné le Dim 15 Avr - 22:21, édité 16 fois | |
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